Enseignement secondaire Licence 3
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 Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur

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Margot Papin
Ericka Van Langenhove
6 participants
AuteurMessage
Ericka Van Langenhove




Messages : 6
Date d'inscription : 31/03/2014

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MessageSujet: Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur   Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur I_icon_minitimeLun 31 Mar - 7:51

Bonjour à tous

N'étant pas une grande informaticienne et ne trouvant pas la fonction correspondante (qui n'existe peut-être pas ?), vous trouverez mes documents dans vos boîtes mail... !

J'ai choisi ces documents car selon moi ils reflètent au mieux les problèmes liés au statut de l'erreur. Quel que soit le modèle éducatif adopté, l'erreur est une question centrale et hautement problématique. Doit-elle est sanctionnée, utilisée, ignorée ? Elle est omniprésente dans l'acte d'apprentissage et de fait, elle doit être considérée comme telle.
Je vous laisse soin de découvrir les documents et de réfléchir aux questions qui y sont jointes. Nous commencerons le débat sur cette base.

Bonne journée à tous
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Margot Papin




Messages : 1
Date d'inscription : 02/04/2014

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MessageSujet: Re: Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur   Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur I_icon_minitimeMer 2 Avr - 18:19

Bonjour,

Pour répondre à ta première question, je pense que l'erreur n'est pas une perte de temps. Elle permet de cerner les difficultés et points faibles d'un élève. Si elle est répétitive ça peut être un manque de travail et de volonté de l'élève mais aussi un soucis de compréhension et d'assimilation, d'où le rôle du professeur à être attentif aux erreurs.
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Océane Fradet




Messages : 1
Date d'inscription : 27/03/2014

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MessageSujet: Re: Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur   Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur I_icon_minitimeJeu 3 Avr - 9:15

Bonjour !

(toujours dans la 1e question) A mon avis, l'erreur est utile parce qu'elle permet de mieux comprendre les problèmes que peut rencontrer un élève dans son apprentissage, mais elle peut aussi déceler les problèmes similaires d'autres élèves (en somme, lors d'une participation orale, si un élève se trompe, il peut en aider d'autres).

De plus, si l'erreur est commune à un ensemble plus ou moins grand d'élèves, cela peut amener le professeur lui-même à remettre son enseignement en question pour améliorer la situation. Donc je pense que l'erreur peut être révélatrice pour les élèves et pour l'enseignant, elle n'est donc, dans une certaine mesure, pas une perte de temps.
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Ericka Van Langenhove




Messages : 6
Date d'inscription : 31/03/2014

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MessageSujet: Re: Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur   Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur I_icon_minitimeJeu 3 Avr - 21:34

Merci pour vos réponses !

En effet, c'est l'idée la plus largement répandue dans le milieu enseignant (avec le modèle constructiviste), ou tout du moins c'est l'idée que l'on tente de répandre un maximum. L'idée peut servir aux autres élèves comme le disait Océane, mais aussi à l'enseignant, c'est un fait.
En revanche, il est parfois difficile de rebondir vraiment sur une erreur. L'idéal absolu serait de rendre l'erreur pédagogique, c'est-à-dire faire comprendre à l'élève pourquoi il a fait cette erreur, comment l'éviter à l'avenir, etc. Seulement, la plupart des enseignants se contente de corriger l'erreur (du moins dans ce que j'ai eu l'occasion d'observer). J'entends souvent dire qu'il est difficile de s'arrêter sur chaque erreur, de la décortiquer, et de la transformer en acquis. Du coup, il peut rester certaines lacunes du côté des élèves... C'est là le problème du statut de l'erreur. On sait ce qu'elle doit représenter, et vous l'avez signalé toutes deux à juste titre, mais d'un point de vue pratique cela semble plus délicat.
L'erreur est souvent mal vécue comme l'explique le document 2, et pour lui permettre de prendre sa place dans le parcours d'enseignement, certains enseignants préfèrent la dédramatiser. Certes, elle n'est donc plus mal vécue, mais d'un autre côté, en perd-t-elle son côté pédagogique ?
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Ludovic




Messages : 6
Date d'inscription : 02/04/2014

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MessageSujet: Re: Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur   Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur I_icon_minitimeDim 6 Avr - 9:03

Pour rebondir sur les questions précédemment soulevées par Ericka, je dirais que sur la théorie (l'erreur doit être pédagogique) les avis convergent mais dans la pratique, la difficulté est de la rendre pédagogique.

Prenons un exemple : les fautes d'orthographes :

Ce que j'ai pu observer en stage : en français, les fautes d'orthographes sont soulignées de deux traits dans chaque devoir. Les devoirs sont rendus. Une correction générale est faite. Les devoirs sont rangés ... définitivement (quand ils ne sont pas perdus dès le jour suivant).

Conséquence : la faute est soulignée. L'élève arrive-t-il à la corriger tout seul ? L'a-t-il comprise, son erreur ? Pas sûr. Il a vu que c'était souligné, pourquoi ? Question qui reste souvent sans réponses.

Que faire ? Prendre le temps de réexpliquer les règles de grammaires, de syntaxe, de conjugaison ? Réexpliquer l'impératif ? Réexpliquer l'accord du participe passé avec le sujet ? Oui mais si c'est une classe de 3° ? Il y a le programme ... et le brevet ... et l'accord du participe c'est au programme de 6° et de 5°.

Moralité : le problème du temps se pose. Une correction par reprise minutieuse de toutes les bases est extrêmement couteuse en temps. Cette méthode de ré explication de chaque erreur est possible à une échelle individuelle mais quand on multiplie le nombre d'erreurs différentes par 27/30 élèves ...

Solution : organiser les corrections en groupes de travail où chaque groupe a pour mission d'apporter une explication précise à telle ou telle faute. Pourquoi pas l'expliquer à ces camarades ? Inciter l'élève à corriger ses erreurs chez lui en en recherchant la cause (l'inciter à aller chercher cette cause et lui demander non seulement de la corriger mais de savoir l'expliquer) ? Dans ce cas, opter pour une explication orale et brève en début de cours ou pour une explication écrite qui sera lue par le prof ?

Voici quelques pistes...
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Emmanuelle Bouteiller




Messages : 11
Date d'inscription : 27/03/2014

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MessageSujet: Re: Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur   Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur I_icon_minitimeDim 6 Avr - 15:32

hello,
durant mon stage j'ai été frappée par l'énorme quantité de travail fournie par l'enseignnte, notamment sur ce sujet. Elle créait des polycopiés pour corriger tous les devoirs importants, afin que la correction insiste sur les difficultés des élèves. Elle exigeait que les devoirs reviennent signés, et que la correction revienne signée des parents également (nota : collège dans une zone de population extrêmement disparate, niveau des élèves idem : 50/100 de réussite au brevet env.). bilan : des élèves qui restent impliqués, et viennent en français avec plaisir même les très faibles. Je suis sure que c'est parce que l'erreur leur est présentée comme un chemin d'apprentissage. Pas eu le temps de voir si progrès !
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Marine Brulin




Messages : 5
Date d'inscription : 31/03/2014

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MessageSujet: Re: Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur   Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur I_icon_minitimeDim 6 Avr - 21:02

Je rejoins Margot et Océane pour leurs propos. Ludovic a me semble-t-il bien montré que tous les thèmes que nous étudiont dans cette UE sont très liés et qu'à chaque fois on en revient aux questions de pédagogie, de gestion de temps, ect. J'ajouterai juste ce qu'une professeur avait donné comme "astuce". Voici ce qu'elle proposait: lorsque le professeur se rend compte qu'il a peut être un peu trop insisté sur l'erreur d'un élève, ou l'a mal géré d'un point de vu pédagogique, qu'il re-valorise peu de temps après cet élève d'une manière ou d'une autre (disons de souffler du chaud après le froid, de manière imagée). Ceci permet que l'élève ne reste pas sur un mauvais ressenti et conserve une bonne relation avec le professeur. Bref, ceci peut être un solution de "rattrapage".

Pour moi l'erreur est utile dans la mesure où elle permet d'apprendre de ses erreurs justement.

J'ai constaté lors de mon stage que pour l'oral, la plupart des professeurs ne corrigent pas vraiment les erreurs d'un élève mais demandent aux autres élèves s'ils sont d'accord et pourquoi (un peu comme un débat ou un sondage). En somme, ils apprennent à se corriger entre eux et à exprimer leur avis personnel. L'élève peut vivre mieux ou moins bien, selon les cas, d'être corrigé de son erreur par un camarade plutôt que par le professeur. Cette solution me paraît répondre ou faire écho en quelque sorte à la question d'Ericka (je cite :certains enseignants préfèrent la dédramatiser. Certes, elle n'est donc plus mal vécue, mais d'un autre côté, en perd-t-elle son côté pédagogique ?) Ici, pas de dramatisation, l'erreur peut être bien vécue et le côté pédagogique conservé; mais j'imagine qu'il n'y a pas de solution parfaite, il y a toujours des avantages et des inconvéniants à chacunes face à ce statut de l'erreur.
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Ericka Van Langenhove




Messages : 6
Date d'inscription : 31/03/2014

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MessageSujet: Re: Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur   Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur I_icon_minitimeJeu 10 Avr - 19:37

Bonsoir à tous,

Je viens de me rendre compte que j'avais commencé le débat trop tôt... Je m'en excuse !

Je vais rebondir sur les propos de Marine. Je trouve que la méthode de l'enseignant dont tu parles est plutôt efficace. Pour moi, cela permet de rendre l'erreur moins dramatique sans pour autant la passer sous silence.
Beaucoup des enseignants que j'ai eu la chance d'observer ont adopté cette attitude du la correction en groupe. Si cela est poussé à l'extrême, j'ai même pu constater que cela donnait lieu à de réels "débats de correction". En gros, sur des points de grammaire notamment, si l'un affirmait qu'il avait devant les yeux un COD tandis que l'autre y voyait un complément circonstanciel, l'enseignant leur demandait de justifier leur idée chacun leur tour, et on avait ensuite un "vote" à main levée, où les autres élèves tranchaient sur la bonne réponse à mettre. C'était très intéressant car quelques fois, alors même qu'ils étaient fiévreusement en train de défendre leurs idées, les élèves se rendaient compte de leur erreur par eux-mêmes.
Mais comme le disait Ludovic, l'erreur est souvent minimisée par manque de temps... Bien sûr il y a l'aide au devoirs, le soutien scolaire, etc., mais trop de fautes "simples" sont finalement passés sous silence... Pour le coup, pas d'exemple réel qui me revienne en mémoire pendant mon cursus dans le secondaire, mais dans l'enseignement supérieur la problématique reste la même. Je prends l'exemple des cours de langue : beaucoup trop d'élèves ont de gros problèmes de prononciation, et peu d'enseignants les reprennent pendant qu'ils s'expriment... Manque temps ? Surplus d'erreurs ? Banalisation ?

Je suis assez mitigée sur la technique de la prof dont parle Emmanuelle. Soyons honnêtes et faisons appel à nos souvenirs de collégiens et lycéens. Combien d'entre vous lisaient réellement les corrigés distribués par polycopiés ? J'ignore si c'est un cas général mais personnellement j'avais tendance à perdre ou jeter le document très rapidement (ce que souligne d'ailleurs Ludovic), car seule la note comptait. Et si elle était mauvaise, je n'avais pas toujours la présence d'esprit de comparer le corrigé à ma copie pour y trouver mes propres erreurs. Dans mes souvenirs, j'étais loin d'être la seule à adopter cette attitude. C'est d'ailleurs pour ça que certains profs rendent la copie en fin d'heure, après la correction... Mais est-ce utile également ? Les élèves se souviennent rarement de tout ce qu'ils avaient inscrit sur leur copie, et la correction est juste un temps à passer avant d'avoir la note. Mais au fond, si on leur donne leur note avant de corriger, ils sont souvent inattentifs. Cruel dilemme de l'enseignement ! C'est pour cela que j'en viens à ma quatrième question, à savoir "Pour que l'erreur soit pédagogique, l'élève a-t-il son rôle à jouer ?". J'aurais tendance à dire que oui, même s'il ne faut pas oublier que l'enseignant a aussi un rôle important dans ce mécanisme d'apprentissage. Qu'en pensez-vous ? Comment impliquer l'élève dans cette démarche ?

Bonne soirée... et à vos claviers !
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Emmanuelle Bouteiller




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Date d'inscription : 27/03/2014

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MessageSujet: Re: Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur   Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur I_icon_minitimeSam 12 Avr - 6:52

correction : dans le cas de "ma" prof, il ne s'agit pas de "corrigé distribué par polycopié", mais d'exercices créés par la prof en fonction des erreurs des élèves, et faits en classe selon la méthode dont vous parlez de "débat correctif".
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Ericka Van Langenhove




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Date d'inscription : 31/03/2014

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MessageSujet: Re: Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur   Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur I_icon_minitimeSam 12 Avr - 7:12

Mille excuses Emmanuelle, j'avais mal lu !
Dans ce cas, effectivement, je trouve le concept intéressant.
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MessageSujet: Re: Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur   Faire face à l'échec scolaire (1) : Le statut de l'erreur I_icon_minitime

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